« Un peu de mon corps est passé dans mon texte. » - Montaigne



L’activité d’écrivain est pulsion de mort, et l’écrivain est un être-pour-la-mort. On se dépouille soi-même pour créer d’autres soi-même, que ce soit de la littérature de fiction ou des idées.

Toute littérature est littérature de fiction, de friction. Le lecteur se frotte à l’auteur. Ce dernier doit le démanger. C’est comme dans la tectonique des plaques ; c’est le glissement entre une plaque supérieure et une plaque inférieure qui fait dériver les continents du lecteur et de l’auteur. Et l’on reconnaît que c’est puissant, quand cela donne lieu à des éruptions volcaniques ou des raz-de-marée dans la tête du lecteur.



Certes, le lecteur préfère parfois des mers calmes pour naviguer ; cela est plus propice aux rêves. Il choisira ainsi plutôt d’embarquer à bord de l’Hispaniola avec Jim Hawkins et aller à la recherche d’un trésor bien réel en espèces sonnantes et trébuchantes au lieu de grimper sur le Pequod du capitaine Achab en quête d’une obsession métaphysique.

Quant à l’auteur que je suis, j’invite le lecteur, je le contrains même, à un voyage cauchemardesque et je lui cris : Chassons-la cette maudite baleine blanche !

Ne m’appelez pas Jim Hawkins… Appelez-moi Ishmael !



La sodomie est l’acte sublime par excellence car il vient bousculer les trois monothéismes qui ont sacralisé l’acte sexuel et en ont fait une téléologie en vue de la procréation.

La sodomie incarne la « surprise », un phénomène violent à la dérobée.

Il faut prendre le lecteur par derrière et la lui mettre bien profond.


Wednesday 23 March 2011

Marche doucement, car tu marches sur mes rêves !

Marche doucement, car tu marches sur mes rêves


    « On trouve des mots quand on monte à l’assaut. »[1]
Edmond Rostand, Cyrano de Bergerac



    Juste avant de mener l’ultime bataille contre les Germains, le commandant des légions Felix de l’Empereur Marc Aurèle, le général Maximus Décimus Méridius, motive ainsi ses hommes : « Ce que nous faisons dans la vie résonne dans l’éternité ».

   Et avant d’accoster la plage de Troie et de reprendre la frivole Hélène au bobo troyen, Parîs, Achille dit à ses Myrmidons : « Savez-vous ce qui se trouve là-bas, ce qui vous attend au-delà de cette plage ? L’immortalité ! Prenez-là ! Elle est à vous ! »

   Nous ne sommes que de simples mortels ; notre âme est peccable, notre esprit est en proie aux doutes et notre cœur est inconstant.
   Toutefois, à en croire Nietzsche, une chose demeure constante : la volonté de puissance. Il écrit dans Ainsi parlait Zarathoustra : « Partout où j’ai trouvé du vivant, j’ai trouvé de la volonté de puissance ; et même dans la volonté de celui qui obéit, j’ai trouvé la volonté d’être maître. »

   Cette volonté de puissance ne doit pas être confondue avec une volonté de domination ou d’écraser les autres ! Elle est en revanche une volonté de croître, de ne pas demeurer à l’état embryonnaire et de, pour parler comme Kant, sortir de l’état de minorité.

Chante ô muse ! la colère du vaincu ! fils de la paresse et de l’aveuglement et par qui tant de maux furent causés à sa famille et à sa petite personne !

   Combien de destins furent brisés parce justement ils ne purent être reconnus ? C’est le sang qui fait pousser l’herbe et c’est dans le sang que se forgent les empires.

Nous voulons, nous exigeons des esprits libres.

   Ce ne sont pas les maîtres qui font les esclaves mais les esclaves qui font les maîtres.

   L’homme a un penchant pour la servitude. À un tel homme, nous lui disons : reste couché, tes nuits sont plus belles que nos jours ! Laisse le regard d’Apollon se poser sur ceux qui peuvent supporter ses mortels rayons et récolter sa gloire.

   Mais garde-toi d’avoir les étoiles plein la tête et sache bien ce qu’il en coûte de monter trop haut. Les dieux se plaisent à détruire ceux qu’ils remarquent.

   Ainsi, beaucoup préfèrent baisser la tête sous les regards des dieux.

   Oseras-tu, toi, notre frère, les regarder en face ?

Question à un million d’euros : comment, en 331 avant notre ère, dans la plaine de Gaugamèles, une armée de cinquante mille macédoniens parvient-elle à défaire une armée perse composée de près d’un demi-million d’hommes ?

   Réponse : l’AUDACE !

   Souvenons-nous de Danton : « De l’audace, encore de l’audace, toujours de l’audace ! »

   Toutefois, prenons bien garde ne pas perdre la tête.

   C’est le stoïcien Sénèque qui faisait remarquer que nous n’osons pas les choses non pas parce qu’elles sont difficiles, mais qu’au contraire, elles sont difficiles parce que nous ne les osons pas !

   Comme dit la publicité de la Française de Jeux : « Cent pourcent des gagnants ont tenté leur chance ! ».

   Mais l’audace ne naît pas ex nihilo… On ne peut pas faire fi de la nature humaine ni du caractère de tout un chacun.
    Là, toutefois, on touche au nœud gordien du problème, qui est de savoir si nos attributs dépendent de notre nature ou alors de notre environnement.

Tout ce qui peut être imaginé peut être réalisé.

   L’esprit de l’homme est ainsi fait que tout ce qu’il conçoit sous sa caboche il peut le réaliser de ses mains. Aucun rêve, ni même le plus fou, aucun projet, ni même le plus insensé, ne lui est défendu.  

   Rappelez-vous ce dément qui, un jour, a inventé la roue !
   Souvenez-vous de cet homme (ou de cette femme) qui un beau jour s’est mis à peindre dans des grottes… il y a quarante mille ans !
   Et de cet autre qui voulu atteindre les Indes par une autre route que celle empruntée habituellement à son époque… il y a cinq cents ans !

   Des fous ? Des rêveurs ? Non ! Seulement des hommes qui ont osé !

Qu’est-ce qu’un grand homme?

   Deux théories s’affrontent. Pour Carlyle, ce sont les grands hommes qui font l’histoire. Pour Tolstoï, ce sont les conjonctures de l’histoire qui fabriquent les grands hommes.


Edgar Poe nous dit dans une de ses histoires extraordinaires que le jeu de dames témoigne davantage de l’intelligence que le jeu d’échecs ; dans le premier, selon lui, le joueur doit tout calculer alors que dans le deuxième, il existe une marge pour la créativité.

   Il a raison, si l’on accepte le postulat que l’intelligence n’est qu’une question de calcul.

   Il a tort, si l’on considère que l’intelligence, la vraie, fait aussi appel à la créativité.

   C’est pour quoi, l’homme arrive à battre le cerveau informatique aux échecs étant donner que l’ordinateur ne fait que calculer alors que l’homme, lui, élabore des stratégies.

   Aucune bataille n’a été gagnée uniquement en utilisant le calcul ; les plus grands généraux, d’Alexandre à Rommel, en passant par Hannibal, Scipion, Attila, Flavius Aetius, Bélisaire ou Napoléon ont fait montre de leur créativité dans leurs batailles et c’est cela qui leur a valu leurs victoires.

Pendant toute l’antiquité romaine, les périls que durent affronter Rome ne venait pas seulement des tribus « barbares » mais aussi, et à certaines époques surtout, intra muros.

   Quand nous nous élevons, d’autres de ce fait, descendent. C’est dans l’ordre des choses. Et il faut savoir l’accepter.

   Certains proverbes frappent juste ; « le bonheur des uns fait le malheur des autres » est un de ceux là.

   Selon la théorie malthusienne[2], alors que les ressources humaines augmentent de façon arithmétique, la population, elle croît de manière exponentielle ; la conséquence de cela peut se résumer dans la péremptoire assertion de Hobbes[3] : l’homme est un loup pour l’homme !

   C’est donc, armé de cette sombre lucidité, que tu dois avancer dans la vie.

   Considère chaque ami comme un ennemi en puissance, chaque femme comme une femme qui pourrait te tromper, chaque frère comme un faux-frère, chaque père comme un père illégitime.

   Mais… qu’entendons-nous là ? Ce sont les clameurs de la plèbe ! Les moutons bêlent : « Est-ce là la morale que vous prêchez ? »

   Nous répondons à ces ruminants : « Gardez-vous de bêler trop fort, il vous en cuirait ! Prenez soin de rester en troupeau, sans quoi vous risqueriez de vous faire tondre ! 

   « La morale, dites-vous ? Nous sommes tout disposés à laisser cette superstition aux esclaves. La morale, criez-vous ? Nous vous la laissons volontiers votre morale qui vous mènera tout droit à l’abattoir… et longtemps après que vous aurez ruminé votre morale, vous serez dans nos assiettes ! »

En Grèce présocratique, vivait un philosophe qui demeurait dans le plus parfait dévouement. Ses heures étaient dédiées à l’étude et la contemplation. Ses concitoyens nourrissaient envers lui un grand courroux, car, disaient-ils, toute sa science, toute sa Sophia ne lui servait à rien puisqu’il ne lui permettait pas de s’enrichir.

   Grand mal leur fit. Il mit en pratique tout ce qu’il avait appris sur le climat et sur les plantes et décidait de planter des légumes à un endroit où d’habitude rien ne pousse.

   La plèbe, à nouveau, se moqua de lui. Pure bêtise bêlaient-ils, ne sait-il donc pas que depuis que le monde est monde, rien n’a jamais poussé ici et que seuls les scorpions, et encore ! trouvent leur compte sur cette morte terre.

   Et pourtant, à cause d’un changement climatique que lui seul put prévoir, cette endroit se trouva, comme par enchantement, devenir fertile.

   Il fit de grands bénéfices de ces récoltes et il tint ce discours à ceux qui avait rit de lui : « Pauvres gens, si je vis dans la pauvreté, ce n’est pas parce que mon savoir ne me sert à rien, mais seulement parce que je n’ai besoin de rien. La sagesse est ma seule richesse. »

   Quand bien même nous reconnaissons à ce philosophe (dont nous tairons le nom eu égard à sa famille) une grandeur d’âme et une noblesse d’esprit sans pareille, nous n’abonderons pas totalement dans son sens.

   Nous considérons que le bonheur consiste en un peu plus que de vivre d’amour et d’eau fraiche et nous dirons à cet ivrogne de Khayyâm, qui affirmait que le bonheur consistait à tourner les pages d’un livre de poésie, en se versant du vin, la tête sur le sein d’une femme, qu’il n’a jamais eu à contracter une assurance maladie, à payer d’impôts ou à acheter de fastueux présents à une belle femme.

   Oui ! nous aimons nous enivrer de poésie, oui ! nous aimons à philosopher avec Thomas d’Aquin ou à débattre avec Cicéron… mais nous n’aimons pas que ça.

   A la lecture d’un livre de Rousseau, Voltaire lui écrivait pour lui dire qu’en lisant son livre, il avait envie de retourner dans les bois marcher à quatre pattes.

Dans le tableau L’école d’Athènes de Raphael, nous voyons au centre les deux fondateurs de la philosophie occidentale, Aristote et Platon. Tandis que le deuxième lève le doigt vers le ciel, illustrant ainsi que c’est « l’autre monde » qui doit primer, un monde suprasensible, le monde des idées (entendu dans son sens grec de Eidos), le premier dirige son index vers le sol, voulant ainsi signifier que c’est ce monde-ci qu’il faut privilégier, le monde matériel, le monde « Hic et Nunc », d’ici et maintenant.

   Contre Platon, nous prenons le parti du Stagirite.

 La pensée est stérile si elle n’est pas accompagnée d’actes. Que valent tous les discours du monde si on n’est point écouté ? Quel succès aurait rencontré Cicéron avec ses Catilinaires s’il s’était adressé à un public sourd ?

   Mais comme le faisait remarquer très justement le petit Jésus : Occulos habent et non videbunt, aures habent et non audient ! Ils ont des yeux mais ne voient pas, ils ont des oreilles mais n’entendent pas !

   Ainsi, il convient d’abord de convaincre son auditoire.

   Pour comprendre un sujet, il faut toujours se tourner vers les Grecs, et quand on se tourne vers les Grecs, il faut souvent se tourner vers Aristote.

   Aristote, dans son livre La Rhétorique nous livre le secret de l’art oratoire ; selon lui, l’orateur doit faire preuve de trois choses : le λόγος, le πάθος et l’ἔθος.

   Le Logos, en grec, veut autant dire verbe que raison ; ainsi, l’orateur doit faire user de sa raison et s’adresser à la raison de son auditoire. Il doit ensuite jouer sur les émotions (Pathos), autant celles qui l’habite que celles qui habitent son public. Enfin, il met en exergue son caractère (Ethos), caractère entendu dans son sens large, c’est-à-dire, ce qui le constitue comme homme ; de la sorte, il met en avant ses origines familiales, la classe dont il est issu, sa moralité, et il fait aussi appel à ses mêmes attributs qui se trouvent dans l’assistance.

   Si vous voulez vous faire entendre par des gens d’une classe défavorisée, mettez en avant vos origines prolétaires ! Si vous voulez capter l’attention d’une race ou d’une minorité quelconque, montrez (en rhétorique, il n’est pas nécessaire de démontrer)  que vous partagez les mêmes descendances que ceux-là dont vous demandez l’adhésion.

      Trois cents ans après le précepteur d’Alexandre, Cicéron ne nous dit pas autre chose. Pour lui, un bon discours doit comporter trois éléments : Docere, delectare, movere.

   On nous opposera que les lecteurs du présent livre ne cherchent pas forcément à soulever les masses ou à se présenter à une élection présidentielle.

   Nous leur répondrons que l’on n’enseigne pas les mathématiques à l’école uniquement à ceux destinés à devenir des Bertrand Russell ou des Albert Einstein !

   La parole n’est pas réservée uniquement à ceux qui ont à se présenter à un scrutin. La vie de tous les jours foisonnent d’occasion où l’on est amené à convaincre l’autre.

   Ainsi, on devra amadouer un patron récalcitrant pour qu’il nous accorde une promotion, à persuader le Fisc que nos revenus sont bien ceux que l’on a déclarés, ou encore, convaincre sa chère moitié que l’on n’a pas fricoté avec sa meilleure amie !

   Contrôlez les mots et vous contrôlerez votre monde.

   Qu’importe votre intime conviction, vous devez pouvoir défendre n’importe quelle cause ! Quand bien même vous seriez contre la peine de mort, vous devez pouvoir argumenter pour la position adverse.

   Comment ? nous entendons des murmures parmi nos candides lecteurs ; des murmures que nous avons peine à distingue tant ils sont le produit d’un esprit malade et ravagé par le politiquement correct. Mais nous tendons l’oreille et nous croyons entendre un reproche… ils nous traitent de « Cyniques » !

   Oui, nous le sommes… à la manière d’un Diogène qui se disait libre et heureux comme un chien…


   Et surtout, n’oubliez pas, la meilleure façon de se faire refuser quelque chose, c’est de demander la permission… alors, si vous pensez que vous méritez une chose, n’attendez pas qu’on vienne vous l’apporter sur un plateau, sans quoi c’est votre propre tête que l’on apportera, tel un Jean-Baptiste qui a eu l’outrecuidance d’outrager la sensuelle Salomé… Non ! N’allez pas non plus la mendier ! Allez la prendre, et pas la fleur au fusil !


John Ruskin disait : Les livres peuvent se diviser en deux groupes : les livres du moment et les livres de toujours.

   L’illettrisme est certes en baisse, l’écrit envahit tout notre monde, depuis les panneaux publicitaires jusqu’aux SMS que l’on envoie en passant par les messageries instantanées sur Internet, mais sait-on vraiment lire ? Et surtout, sait-on quoi lire ?


Pendant la Rome impériale, après qu’un général ait remporté de grandes batailles, il défilait alors, vêtu d'une tunique de pourpre, dans les rues de la Cité éternelle pour un triomphe. Lors de ces cérémonies, un esclave accompagnait le général victorieux tenant au-dessus de sa tête une couronne de lauriers et lui répétant ces mots : Respice post te ! Hominem te esse memento ! ce qui signifie, dans notre belle langue française : Regarde derrière toi ! Rappelle-toi que tu n’es qu’un mortel !

   Remporter du succès n’est rien. Le préserver est tout !

   En effet, n’importe qui, ou presque, s’il joue de la chance, peut devenir riche ou célèbre (rappelez-vous la prophétie de Warhol qui veut que chacun dans sa vie ait droit à quinze minutes de célébrité) ; par contre, une fois que la fortune nous eut sourit, ou alors qu’on lui a forcé à nous sourire (tel était d’ailleurs le dessein de ce livre : ne pas attendre que le succès se dépose sur nous par l’opération du Saint-Esprit mais aller le cueillir avec ses tripes) il faut savoir le défendre et le faire fructifier.

   L’histoire est riche en enseignements sur ce sujet.

   L’historien franco-britannique Hilaire Belloc disait : « Carthage n’avait pas le désir de créer mais seulement de profiter ; en conséquence, elle ne nous a rien laissé. »

   En effet, combien, à l’instar du général carthaginois, qui a campé devant Rome sans la prendre, ont échoué au seuil de l’immortalité ?

   Ceux-là sont légions qui ont su vaincre mais rien bâtir

   Est-ce dû à ce démon de la perversité, pour parler comme Poe, et qui nous habite ?

   Il y a-t-il une beauté dans l’échec ? du romantisme ?

   Le Japon de la période Edo avait un terme pour désigner une telle mélancolie : mono no aware, et qui signifie à peu près (à peu près, car traduttore traditore) : la triste beauté des choses qui passent.

   Toutefois, si on en croit Aristote, la mélancolie est le signe de l’homme de génie.



     Quand Gregor Samsa se réveilla, il se retrouva changé en cancrelat. Nous ne sommes pas Huysmans mais nous allons nous aussi vous raconter une histoire à rebours. C’est une histoire d’alchimie, ou comment on arrive à changer l’or en plomb, à retransformer le cancrelat en humain, voire en surhumain.

     Mais point de pierre philosophale dans notre histoire, seul notre caractère guide notre destin. Toutefois, on peut le faire pencher d’un côté de la balance ou de l’autre.


M. K. Sabir


[1] A ceux qui nous reprocheraient notre usage abusif 1a de citations (de nos jours, est considéré comme une tare que d’avoir de la culture), nous leur cracheront à la figure une autre citation, celle de Montaigne, qui dit : « Je dis les autres pour mieux me dire ». 1b
1a  Mais nous disons aussi : Uti et abuti ! Usez et abusez ! Car comme le fait remarquer si bien le divin marquis (Eh oui ! une autre citation dans ta gueule !) : Ce n’est que dans l’excès que se trouve le plaisir ! 1c
1b Considérez cette note en bas de page comme un exorde !
1c Pour ceux qui commenceraient déjà à nous détester, nous leur répondrons : allez-y gaiement, plus vous nous détesterez, plus notre orgasme sera jouissif, car comme le disait l’homme au gros nez, celui-là même qui moralement a ses élégances (soyons fous ! va pour une quatrième citation !) : « Déplaire est mon plaisir, j’aime qu’on me haïsse ! » 1d
1d A l’usage de ceux qui viennent tout juste de remarquer que nous avons eu l’audace de mettre des notes en bas de page à des notes en bas de page, nous leur disons, tout simplement, et avec toute la pondération qui nous caractérise : ET ALORS ?  
[2] De Thomas Malthus, qui peut être considéré comme le Schopenhauer de l’économie politique. Voir son livre Principes d'économie politique au point de vue de leur application pratique.
[3] Voir son livre Le Léviathan.

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