Un huis clos oppressant avec comme toile de fond une nuit cyclonique lors de laquelle une partie de poker entre 3 amis vire au cauchemar, suite à la révélation que l’un d’entre eux fera.
Trois amis, qui font chaque mois une partie de poker, décident, nonobstant l’avertissement cyclonique de classe 2, de s’adonner à leur « rituel ». Ils attendent la venue d’un quatrième joueur, qui illustre la figure de « l’Arlésienne » (à l’instar d’En attendant Godot de Beckett), dont on parle pendant tout le court-métrage mais qui ne fera son apparition qu’à la toute fin pour participer lui aussi, et bien malgré lui, à l’horreur dans laquelle ont basculé ses trois comparses.
À mi-chemin entre Délivrance de J. Boorman et La Jeune Fille et la Mort de Polanski, le scénario explorera la psychologie des profondeurs des personnages et montrera comment des individus confrontés à des circonstances stressantes en un lieu confiné peuvent évoluer et se transformer.
Suite à quelques mots malheureux de l’un d’entre eux, le ton monte et la violence va crescendo, jusqu’à ce que tous les quatre meurent dans des circonstances qui auraient pu être évitées.
Le jeu de poker n’a pas été choisi au hasard puisqu’il constitue une métaphore du jeu de bluff continuel auxquels se livrent les quatre amis. Bluff qui leur sera tour à tour fatal.