« Un peu de mon corps est passé dans mon texte. » - Montaigne



L’activité d’écrivain est pulsion de mort, et l’écrivain est un être-pour-la-mort. On se dépouille soi-même pour créer d’autres soi-même, que ce soit de la littérature de fiction ou des idées.

Toute littérature est littérature de fiction, de friction. Le lecteur se frotte à l’auteur. Ce dernier doit le démanger. C’est comme dans la tectonique des plaques ; c’est le glissement entre une plaque supérieure et une plaque inférieure qui fait dériver les continents du lecteur et de l’auteur. Et l’on reconnaît que c’est puissant, quand cela donne lieu à des éruptions volcaniques ou des raz-de-marée dans la tête du lecteur.



Certes, le lecteur préfère parfois des mers calmes pour naviguer ; cela est plus propice aux rêves. Il choisira ainsi plutôt d’embarquer à bord de l’Hispaniola avec Jim Hawkins et aller à la recherche d’un trésor bien réel en espèces sonnantes et trébuchantes au lieu de grimper sur le Pequod du capitaine Achab en quête d’une obsession métaphysique.

Quant à l’auteur que je suis, j’invite le lecteur, je le contrains même, à un voyage cauchemardesque et je lui cris : Chassons-la cette maudite baleine blanche !

Ne m’appelez pas Jim Hawkins… Appelez-moi Ishmael !



La sodomie est l’acte sublime par excellence car il vient bousculer les trois monothéismes qui ont sacralisé l’acte sexuel et en ont fait une téléologie en vue de la procréation.

La sodomie incarne la « surprise », un phénomène violent à la dérobée.

Il faut prendre le lecteur par derrière et la lui mettre bien profond.


Friday 1 April 2011

Et si… l’homme n’avait jamais marché sur la lune ?

Et si… l’homme n’avait jamais marché sur la lune ?


Autant il est aisé d’imaginer les répercussions sur notre vie de tel ou tel événement, il est plus difficile de deviner les conséquences du fait que l’homme ait marché sur la lune sur notre quotidien…

Mais d’abord, l’homme a-t-il vraiment marché sur la lune ?
N’est-ce pas plutôt Kubrick qui aurait filmé toute la scène pour remercier la NASA de lui avoir prêté l’équipement nécessaire au tournage de son film 2001, l’odyssée de l’espace ?

Eh puis, n’est-ce pas troublant que le drapeau américain semble flotter sur cette célèbre photo… alors qu’il n’y a pas de vent sur la lune ?

La NASA elle-même avoue avoir « retouché » certaines images pour des besoins esthétiques ! Si elle est capable de cela, pourquoi ne pousserait-elle pas le zèle encore plus loin et aurait carrément monté ce canular ?

N’oublions pas aussi que Neill Armstrong n’a jamais donné d’interview au retour d’Apollo 11.

Ce qui serait inquiétant, ce ne serait pas de ne pas se poser de telles questions, mais au contraire, ce serait d’accepter la version que nous proposent les grands médias et les grandes puissances pour argent comptant !

Mais mon opinion personnelle (eh oui ! j’ose la donner !) c’est que les américains soient bien allés sur la lune mais qu’à cause de problèmes techniques ils n’aient réussi à filmer cet événement historique et qu’en conséquence la NASA ait décidé de retourner toutes la scène en studios… peut-être ceux de Pinewood !

Donc, partons du postulat que l’homme ait bien mis le pied sur la lune… et alors ? La lune a toujours inspiré les poètes, les romantiques et les amoureux, un drapeau planté sur son sol n’y change rien sinon peut-être la rend moins belle !

Mais la course à l’espace, tout comme la course à l’armement (les deux étant une quête de volonté de puissance) contribuent à la recherche scientifique, au développement de nouvelles énergies… mais surtout, elle nous permet de rêver !

On raconte qu’Alexandre le grand se lamentait qu’il n’y ait pas d’autres mondes afin qu’il puisse y étendre ses conquêtes… L’homme a un besoin irrépressible d’aller voir ailleurs… quel que soit le prix à payer. Il est allé sur terre, sur les mers, sous les mers, et maintenant c’est l’espace. Quand bien même il aurait tout à perdre, il ne pourra réfréner ses élans d’espace !

Sa prochaine destination : Jupiter et au-delà de l’infini ! 
  
MK Sabir

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